Diagnostic Risques Psycho-Sociaux

Identifier vos risques psycho-sociaux (RPS), rédiger le document unique, préserver vos salariés

Quels sont les indicateurs qui doivent vous alerter...

    • Un climat social détérioré, tensions, conflits, désorganisation, consignes contre productives
    • Un turn-over important, des absences répétées et prolongées, une baisse de la motivation,
    • Accidents du travail, recrudescence des demandes de visites médicales, arrêts de travail répétitifs,
    • Des collaborateurs qui travaillent au delà de leur temps de travail, de leurs horaires, épuisement au travail du personnel,
    • Des congés non pris, une surcharge de travail concentrée sur une personne, un service, des délais non tenus, des objectifs non réalisés,
    • L’incapacité répétée de certains collaborateurs à maitriser leurs émotions, une sensation d’isolement, de mal être au travail, sensation de solitude exagérée,
    • Une hiérarchie malmenée par ses collaborateurs conduisant à une position de retrait, voire d’arrêt de travail, un cadre isolé, une incapacité à faire face,
    • Des comportements ou réactions en dehors du registre habituel de la personne, analyses faussées des situations, réponses inappropriées à des problèmes rencontrés,
    • Une fatigue chronique installée, sensation de ne pas pouvoir récupérer même pendant le week-end ou les congés,
    • Une consommation anormale de tabac, d’alcool, de médicaments, de psychostimulants, de psychotropes.
    • Stress, conflits, violences internes, violences externes, etc.
    • Des alertes répétées des partenaires sociaux, de l’encadrement, du CSE, parfois des collègues, etc.

Quelles solutions ?

Un diagnostic de prévention des risques :

  • Mesurer le climat social,
  • Mesurer la sensibilité des salariés aux risques,
  • Identifier les facteurs de risques, par poste, par service,
  • Identifier les leviers du bien-être au travail
  • Identifier les dispositifs de prévention à déployer pour agir et rester vigilant sur les causes (prévention primaire),
  • Identifier les personnels particulièrement exposés aux RPS et les moyens de réduire et/ou de faire face à ces risques (prévention secondaire)
  • Accompagner les personnels impactés par des RPS (prévention tertiaire) 
  • Appuyer l’entreprise dans la rédaction du DUERP.

Vers une prise en charge spécialisée selon deux vecteurs :

Le déploiement d’une cellule d’appui et d’écoute des salariés par téléphone permet d’alerter sur des personnels rencontrant des difficultés et des risques importants. Attention, elle ne traite jamais les causes. Plusieurs outils de la psychologie cognitive et de la psychologie du travail permettent pourtant de prendre en charge tant les salariés impactés que les organisations génératrices de souffrance au travail. Seul un psychologue du travail externe avec une expérience des organisations et formé à certains outils thérapeutiques peut prendre en charge ces salariés dans le cadre d’un double accompagnement à visée thérapeutique et professionnelle.

 

Le cadre légal

Définis comme risques pour la santé mentale et physique des travailleurs leurs causes peuvent être multiples allant des conditions d’exercice de l’emploi, jusqu’à l’organisation du travail en passant par les relations avec les collègues, la hiérarchie, les subalternes. Plusieurs types de risques sont couramment identifiés : Le stress provenant souvent du sentiment de ne pouvoir atteindre les objectifs fixés, les violences internes (conflits majeurs, harcèlement), violences externes (clients, usagers), syndrome d’épuisement professionnel, etc. Plusieurs conséquences sont identifiables : Mal être, souffrance au travail, troubles musculo squelettiques, anxiété, symptômes consécutifs à un état de stress post traumatique, démotivation, dépression chronique, maladies chroniques, etc. 

La prévention des RPS s’inscrit dans l’obligation générale de l’employeur visant la protection de la santé physique et mentale des travailleurs (articles L 4121-à 5 du code du travail). Il s’agit de prendre des mesures qui comprennent des actions de préventions des RPS, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et des moyens adaptés. Ces risques doivent être identifiés et répertoriés dans le document unique de l’entreprise (obligatoire depuis 2001).

Risques Psycho-Sociaux : ce qu’il faut retenir (site de l’INRS)

 

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Conseilys accompagne les entreprises et les salariés impactés par les RPS

 

 

1 – Réaliser un diagnostic

La souffrance au travail est parfois invisible. Si les salariés les plus impactés peuvent manifester des comportements spécifiques, ou des états révélateurs, le plus souvent les indicateurs de la souffrance au travail sont masqués derrière des attitudes, des positionnements quotidiens, une stratégie de dissimulation. La mise en oeuvre d’un diagnostic centré sur une mesure des risques psycho-sociaux dans l’entreprise permet de les révéler et dans la plupart des cas, un questionnaire (anonyme ou pas) spécifique aux RPS, permet d’identifier les personnels ou les services les plus impactés. S’en suivent des entretiens réalisés avec le consultant soit auprès d’un échantillon de personnels des services identifiés comme à risque par le questionnaire, soit sur la base du volontariat (les personnels sont libres de consulter le psychologue en garantissant l’anonymat de l’entretien). La réalisation d’un diagnostic à deux intérêts. Il permet d’identifier des personnels sensibles aux RPS et donc de proposer des solutions de prise en charge, au besoin individualisées et par ailleurs ses résultats constituent une photographie à un temps donné qui peut-être comparée à d’autres diagnostics réalisés plus tard, permettant ainsi de mesurer l’évolution des RPS dans l’entreprise.

2 – Accompagner les personnels par des solutions de traitement

La prise en charge des salariés impactés par des RPS est réalisée par un psychologue du travail et peut se faire au sein de l’entreprise.  Sous forme d’entretiens permettant d’identifier les difficultés et l’intensité des troubles associés (stress, angoisse, souffrance liée à un événement traumatisant, etc.) l’accompagnement du salarié consiste :

– en un traitement thérapeutique (par la méthode EMDR qui permet de retraiter des vécus traumatiques non digérés à l’origine de divers symptômes ou troubles psychologiques et de soigner des séquelles post-traumatiques même après plusieurs années),

– à proposer au salarié en accord avec l’entreprise, des conditions de travail plus adaptées pour faire face aux difficultés rencontrées (adaptation de contenu du poste, modification organisationnelle, mobilité professionnelle, etc.).

3 – Un suivi individualisé

 Le déploiement d’un suivi individualisé des salariés impactés, au cours des mois suivants, s’avère le plus souvent très pertinent. Il permet d’éviter de retomber dans les mêmes biais et assure un filet de sécurité pour faire face aux situations compliquées. 

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